// APPEL A PROJET //

 

"Les Balcons de l'Aigoual"

Parcours Land Art

2024

 

Retrouvez ci-dessous, en téléchargement, l'appel à projet pour l'année 2024, du parcours Land Art "Les Balcons de l'Aigoual" ainsi que les différents emplacements où l’implantation des œuvres sont possibles.

 

date limite pour candidater : 15 février 2024

 

Renseignements complémentaires auprès de Eliette Guine au 07 88 61 42 63

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APP Parcours Land Art 2024
APP parcours land art 2024.pdf
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Emplacements possibles (vidéos sur demande) :

 

Emplacement 1 : voie douce vers le sud

Emplacement 2 : voie douce / sous bois / talus

Emplacement 3 : coupe feu

Emplacement 4 : voie douce et perspective nord

Emplacement 5 : voie douce et perspective sud

Emplacement 6 : voie douce / talus empierré nord


// Édition 2023 des Balcons de l’Aigoual //
Nous avons le plaisir d’accueillir cette année 3 résidences d’artistes et l’installation de 3 œuvres.
Naturalité, d’Emmanuelle Briat en dessous du sommet de l’Aigoual.
Refuges, de Steven Onghena, sur le site du nouveau cimetière de Saumane.
Onde, de Jeanne Bourrat, après le col de Montjardin à Lanuéjols.
Vernissages :
Samedi 24 juin à 11h à Saumane, devant la mairie pour une Balade commentée entre Gardon et Land Art (animée par Léa vous dit tout).
Lundi 3 juillet à 16h30 à Lanuéjols, devant la mairie pour une balade suivie d’un goûter.

 

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Dépliant Balcons de l'Aigoual 2023
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Parcours Balcons de l'Aigoual 2023 - oeuvres en détail
Parcours Balcons de l'Aigoual - oeuvres
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Dépliant de l'édition 2022 des Balcons de l'Aigoual
Voici le dépliant avec la carte mise à jour : implantation de l'abri du sylvanaire furtif de Charles Malherbe sur le GR en redescendant du sommet et Entre Chien et loup de Sandrine le Maguer, à Trèves, au bord de la rivière près du camping.
DEPLIANT LES BALCONS DE LAIGOUAL22.pdf
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Dans le cadre de ses actions de médiations et de sa participation à la réflexion sur les problématiques forestières, la Filature du Mazel vous convie aux visites guidées, gratuites, pour public familial, proposées par Clémentine Magiera durant l'été 2022.


Le 7 mai 2022, la Filature du Mazel organise  une visite guidée du parcours Les Balcons de l'Aigoual. Le parcours sera embelli de lectures par Marthe Omé et d'un temps dansé par la compagnie Dakipaya Danza !

Atelier de pratique Land art à 14h ( Prat Peyrot) sur inscription auprès de Céline Pialot ( 06 01 07 65 43).

Venez en famille !

Journée organisée en partenariat avec le Parc national des Cévennes

 


Edition 2022 des Balcons de l'Aigoual

 

Le comité de pilotage des Balcons de l'Aigoual a choisi les nouvelles oeuvres qui enrichiront le parcours cette année :

- l'abri du Sylvanaire Furtif de Charles Malherbe sur la descente du GR en descendant du sommet de l'Aigoual

- Entre Chien et Loup de Sandrine Le Maguer ( photo jointe, en compagnie de Francis Milhau Office National des Forêts) à Trèves

- Résidence exploratoire de Robin Dervaux à la Filature du Mazel

Ces 3 résidences se tiendront du 6 au 25 juin 2022, le vernissage est prévu le 25 juin 2022 à Trèves.

 

- la résidence de Paul Latanche à Saint Marcel de Fontfouillouse se tiendra du 21 août eu 28 août ( Les Plantiers).  Des journées de médiation seront organisées en novembre 2022. Le vernissage de l'installation de Paul sera suivi d'un concert de Viv'alto le dimanche 21 août.


Appel à résidence 2022, thème : adaptation au changement climatique


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APP Balcons de l'Aigoual 2022
L'appel à projet est dispo, dépôt le 31 janvier 2022 !
APP parcours land art 2022.pdf
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Photos des emplacements
Voici des photos vous permettant d'implanter vos propositions
photos des emplacements 2022.pdf
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Contact:

Eliette Guine

La Filature du Mazel, 30 570 Valleraugue

07 88 61 42 63 / 04 67 68 24 07

lafilaturedumazel@gmail.com


La résidence de Céline Pialot s'est terminée le 2 juillet à Trèves. Ondulations a pris sa place à la rivière, installées par les enfants de la Commune et les habitants sous la direction de Céline. Venez voir en baladant du côté de Trèves !
Cette quatrième oeuvre boucle les installations 2021 des Balcons de l'Aigoual.
Photo : Céline Pialot

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Les Balcons de l'Aigoual, dépliant 2021
Voici le dépliant 2021 des Balcons de l'Aigoual. Vous le trouverez en version papier dans les Offices de Tourisme et points de passage autour de l'Aigoual. Le voici à disposition pour organiser votre balade.
DEPLIANT BD A2 LBDLA 2021.pdf
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Le vernissage de la session 2021 des Balcons de l'Aigoual s'est déroulé de très conviviale façon dans une atmosphère fantomatique ! La montagne a accueilli les oeuvres de Xavier Rèche, Steven Onghena et Gilles Bruni dans un cocon de brouillard enveloppant mais saisissant !

Vous pouvez admirer à présent Burning Beds, Réseau et Plein Souffle sur le parcours, le dépliant 2021 est disponible.

 

La résidence de Céline Pialot commence le 21 juin à Trèves : Ondulations sera inaugurée le 2 juillet !

 

photos © Laurent Gouardes


"LES Balcons de l'aigoual" 2021

Nouvelle affiche de Jeanne Bourrat pour "Les Balcons de l'Aigoual" !

Cette année le parcours Land Art s'enrichit de trois nouvelles œuvres sur la thématique du changement climatique.

Les trois artistes sélectionnés, Xavier Rêche, Gilles Bruni et Steven Onghena installeront leurs œuvres en prévision d'une inauguration de ce nouveau parcours le 20 Juin 2021.


Les Balcons de l'Aigoual 2020/21

"Les Balcons de L'Aigoual" 2020/21, 4 nouvelles installations.

 

Alain Bernegger, " Arbres feuilles"

Raphaël Daynié, « Gardien des bois »

Marie Gueydon de Dives, « Cellule »

Marc Limousin « Archéosmart »

 

Au total un parcours de 14 œuvres installées sur une boucle de 7km.

Aujourd’hui nous parlons d’un parcours pérenne qui peut se visiter en toutes saisons.

Cette année un appel à projet a été lancé  aux artistes nationaux et internationaux et nous avons  sélectionné 4 œuvres à l'échelle du paysage  et 3 projets de méditation culturelle en lien avec les habitants et les écoles pour 3 communes, (des projets d’ateliers Land Art piloté par un-e artiste  afin de sensibiliser ce public à un nouveau regard sur la nature par la réalisation d’ œuvres)

Une expérience riche, structurante et artistique, d’éducation au développement durable et au land Art, en pleine cohérence avec l'éthique du Parc National des Cévennes et du site du Mont Aigoual en cœur de Parc.

La sélection des dossiers a eu lieu avec  la Filature du Mazel et en concertation avec les partenaires du territoire : la Communauté des Communes Causses Aigoual Cévennes, le Parc National des Cévennes, l’Office National des Forêts et l’office du tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes. La Filature du Mazel restant force de proposition artistique, le faire ensemble nous permet une bonne médiation et compréhension d'un projet par et pour tous.

Nous allons ainsi développer la boucle en forêt par l’installation de ces 4 nouvelles œuvres avec un démarrage et une arrivée à partir de Part Peyrot, "pôle nature des 4 saisons" afin  de participer au nouveau projet architectural et d’activités du lieu mis en place par l la Communauté des Communes Causses Aigoual Cévennes et station Alti Aigoual, en accord avec le Parc National des Cévennes.

A l’étude : créer un espace d’accueil des visiteurs du Land Art, avec la possibilité de visionnage d’un film de présentation du Land Art et pour le démarrage des  ateliers et des animations Land Art. Et aussi développer l’action culturelle envers les touristes l’été, en période scolaire avec les écoles et tout au long de l’année avec des publics handicapés.

Dans cette optique, la Filature souhaite développer les partenariats avec les communes, les écoles et les habitants, par des ateliers Land Art et des petits parcours de village, permettant la restitution de leur travail. 

 Artistes sélectionnés 2020 Pour Le Parcours land art de l’Aigoual 

Alain Bernegger

" Arbres feuilles"

 

Les Arbres-feuilles utilisent la structure nervurée pour établir une résonance

graphique entre l’arbre et la feuille. Le changement d’échelle joue comme l’écho

inversé de cette structure fractale. Au changement de saison, les rameaux

dénudés opposeront leur hiver à l’été éternel des Arbres-feuilles.

 

Immergé dans la nature, l’artiste crée depuis son plus jeune âge, des sculptures

éphémères ou durables qui entrent en résonance sensible avec l’esprit du lieu où

elles sont réalisées. Monumentales ou intimes les œuvres associent divers

éléments naturels tressés, enclavés, enroulés, alignés et réinventent leur

rapport à la nature.

« Gardien des bois »

 Raphaël Daynié

 

Cette œuvre symbolise un homme en symbiose avec son écosystème, veillant sur la nature environnante. Dans cette ère de l'anthropocène, l’influence de l'être humain sur son environnement, l’homme façonne et malmène une terre qu'il pense mise à sa disposition. Ce gardien évoque un lien possible, rêvé, dans lequel l'homme se considère comme un élément de la nature, œuvrant pour un développement en étroite union avec son environnement. Ce gardien des bois, dominant la vallée de l'Aigoual, est construit avec les matériaux naturels prélevés sur place, touchant délicatement un arbre encore vivant, comme un symbole.

 

Raphael Daynié est né dans une famille d'artisans, de musiciens et d'artistes. Il a reçu en héritage le goût des arts et de la construction, sans jamais se restreindre à une pratique exclusive. Initialement formé aux métiers du bois, puis aux métiers d'arts avec un DMA de laque, il a régulièrement fait des allers-retours entre création artistique et artisanale, en suivant ses envies et ses projets. Après une formation de construction bois, il a obtenu le diplôme des métiers d'arts à l'école Olivier de Serre à Paris.

 

https://www.facebook.com/Raphaël-Daynié-139277663894/

« Cellule »

 Marie Gueydon de Dives

 

L’œuvre Cellule est une architecture naturelle et une réalisation artificielle qui représente un passage entre les mondes intérieur et extérieur. Poser ou opposer en interrogeant les notions de limite, de porosité et d’ouverture.

 

Cette installation « dialogue directement avec le monde de la nature par les matériaux utilisés et par l'emploi limité de techniques autres qu'artisanales. L’artiste convie le spectateur à faire l'expérience significative d'espaces surprenants, de matériaux bruts, d'odeurs pénétrantes, qui ouvrent de nouveaux axes de réflexion sur la relation que notre civilisation et chacun d'entre nous entretiennent avec la nature. » A.Rocca

 Marie Gueydon de Dives questionne les formes et forces qui sous-tendent l'architecture du vivant et la perception que l’homme à de son environnement. Elle créé des œuvres immersives, grand format, qui tissent des liens, des parallèles et des invraisemblances entre matériaux, structures, échelles de perception.

Photo Rémi Lubin

 

www.gueydon-de-dives.com

« Archéosmart »

 

Marc Limousin

 

  

 

Des empreintes de Smartphones affleurent sur des rochers, tels des fossiles du temps présent qui deviendront des énigmes pour les temps futurs. Ces pierres gravées, à l’instar des cupules et autres témoignages rupestres de la région, nous dévoilent l’histoire révélée dans la matière et résonnent avec cette formule de Malraux : «L’avenir est un présent que nous fait le passé».

 

« Mes réalisations d’artiste plasticien se proposent de révéler de nouvelles perceptions du réel, de l’espace, et du temps, comme autant d’invitations à élargir nos propres champs de sensations. »

 

Artiste plasticien aux pratiques plurielles, hybrides et transversales. Il développe son travail dans les champs de l’art environnemental, des arts numériques, de l’installation, la photo, la vidéo, la peinture, la céramique, la création d’objets et de mobiliers.

 

 

www.marclimousin.com

 

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Appel à projet 2020
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"Modalités de création d’œuvres d'art dans le Parc national des Cévennes"
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Dossier photos verticales pour les photomontages
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Dossier photos horizontales pour les photomontages
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Contact:

Eliette Guine

La Filature du Mazel, 30 570 Valleraugue

07 88 61 42 63 / 04 67 68 24 07

lafilaturedumazel@gmail.com

Projet 2019

La Filature du Mazel coordonne et gère le parcours Land Art au sommet du Mont Aigoual.

Ce projet s’appuie sur la réalisation 2018, et s’inscrit dans une dynamique locale et participe au « faire ensemble » pour un bassin de vie commun avec les partenaires du site : La Communauté des Communes Causses Aigoual Cévennes, le Parc National des Cévennes, l’Office National des Forêts, le météo site de l’Aigoual, l’office du tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes et les Ateliers des monts Brumeux.

Le projet 2019 est la continuité du parcours 2018. Nous étoffons la voie douce autour de la notion de l’expérience  individuelle de la nature.

 

Depuis 2018 les expériences menées dans la forêt et sur la voie affectée au Land Art ont laissé des traces et des œuvres qui ont perduré.

Cette année nous complétons cette expérience avec une série d’œuvres commandées sur des thèmes centraux qui se sont imposés à nous dans la suite logique de la première édition.

Nous  allons inaugurer deux boucles supplémentaires, une dans la forêt et une qui comprend le raccourci vers l’observatoire. Ces boucles sont plus courtes et seront balisées par une signalétique artistique qui permettra une circulation plus facile, sans s’y perdre.

Après avoir choisi et mis en place en 2018 une série d’œuvres par un appel d’offre aux Land artistes, l’attention se porte cette année sur la réception de la nature par le spectateur.

On parle ici de l’éveil du regard artistique face  à la nature.

L’expérience forte, propre et individuelle des merveilles de la nature dans un climat aussi sauvage et imprévisible que celui du Mont Aigoual, s’apparente à une expérience initiatique.

Ce genre d’expérience ritualisée ou non, a été pratiquée par nos ancêtres et encore aujourd’hui par les habitants de la montagne.

Les parcours proposés vont permettre de faire ce type d’expérience seul ou en s’appuyant sur les ateliers ainsi que des visions des propositions des œuvres du Land Art.

 Les Balcons de l'Aigoual 2019, nouvelles installations:

 

Marie Hélène Richard :

Prendre notion de la mesure du temps dans un geste organique.

L’aspect rigoureux de la science est présent dans la régularité des rayures noires et blanches, dans la numération et l’étiquetage. Les formes brutes et la facture primitive de l’œuvre nous renvoient quant à elles à l’animalité, à la force du vent et à la nature qui nous entoure.

De grosse branches assemblées entre elles s’arc-boutent pour soutenir la verticalité de 13 gaules ou jalons.

12 manches à air surmontent les gaules et jalonnent le temps de 10 ans en 10 ans. D’imposantes étiquettes faites de planches de sapin brutes et de corde indiquent la date depuis 1894, année des premières observations météorologiques sur l’Aigoual. La dernière gaule est non plus rayée mais noire, sans manche à air, elle marque la fin des relevés exécutés par l’homme dans ce haut lieu de la météorologie. D’autres étiquettes de même facture portent des mesures record, le nom des personnes qui ont compté pour le lieu.

Les rayures noires et blanches s’inspirent des rayures rouges et blanches des manches à air servant à mesurer le vent et à montrer sa direction, on pense aussi aux  bâtons de bord de route dans la neige. La rayure morcèle la forme autant qu’elle la rend présente.

Diplômée des Beaux-Arts de Paris en 1989, Elle a réalisé de nombreuses œuvres en France et à l’étranger, en Italie, Suisse, Pologne, Tchéquie, Allemagne, Andorre et au Japon.

 

Douce Mirabaud :

Dans cette clairière, des branches mortes sont élevées en tas, dans des formes sans apparence ou géométrie particulière comme une armée silencieuse et patiente. Des volumes hybridesentre abri,vigie ou menhir étrangehabiteraient ce sous-bois comme des fragments de l’ADN du Mont Aigoual.

Installée en Bretagne, Douce Mirabaud réalise des installations en land art et dans une recherche plus intime crée aussi des sculptures totémiques. Topographie et histoire du lieu sont les thématiques centrales de ses installations. Qu’elles se réalisent au cœur des villes, dans des friches industrielles ou dans des milieux ruraux isolés, ses œuvres oscillent entre architecture, formes paysagères et organiques. Le processus de son travail étant in situ, ses installations existent en tant que pièce unique.

www.doucemirabaud.com

 

Auréliens Dupuis :

Sa proposition « Equilibre Précairn »

 Hommage aux cairns balisant le chemin des randonneurs, les empilements de

roches d’Aurélien Dupuis se jouent de la gravité et trouvent leur stabilité à la gîte comme par magie. Éprouvant cette tension entre masse et verticalité, dérangeant les lois fondamentales de la physique, ils troublent le promeneur. Les monticules s’élèvent dans une direction perpendiculaire à la pente. Par relativité, c’est alors le paysage entier et le spectateur qui s’en trouvent penchés.

Aurélien Dupuis, photographe et plasticien, imagine un réel plus qu’il ne le

chronique ou ne le sublime. Il promène sa sensibilité entre image et matérialité du monde. Ses productions construisent une narration fantaisiste et effrontée qui recherche son équilibre entre cohérence et hyperréalisme.

Diplômé de trois écoles d’art – Estienne, Olivier de Serres et Les Gobelins en graphisme, design et photographie – Aurélien Dupuis

– qui ne saura jamais choisir une spécialité – tente d’assouvir son besoin

inextinguible et simultané de représentation et de fabrique. C’est en transférant un savoir-faire photographique – sens du cadrage et qualité de la composition –, un goût du détournement et du décalage dans l’objet, que l’artiste projette ses sculptures et ses maisons portables. Un travail en miroir qui met sens dessus-dessous le réel. Une photographie qui capte un monde mental et un objet artistique à la limite du possible.

www.aureliendupuis.fr

 

Céline Pialot  vit à l'Espérou :

 Des nids de toute taille parsemé dans la foret. 

Diplômée de l’Institut Saint-Luc à Bruxelles en Arts Plastiques option illustration, le dessin est son médium de prédilection. Elle aime raconter des histoires d’où son intérêt de plus en plus prégnant pour la Bande-Dessinée. Depuis une quinzaine d’années elle anime des ateliers d’art végétal  pour un public très large, et le rapport de l’homme à la nature est un fil conducteur dans son travail.

www.celinepialot.com

  

Médiation culturelle avec les écoles

Sur la Commune de Val d'Aigoual:

Edel Truda:

Son projet est se réalise avec l’école de Valleraugue, en accord avec les acteurs locaux, des installations éphémères in situ, documenté photographiquement.

La mairie de Valleraugue s’engage avec une résidence d’artiste en tant que partenaire et bénéficiaire du dispositif Landart des Balcons de l’Aigoual.

 Parcours Land Art à Val d’Aigoual (Valleraugue)

Val d’Aigoual est une commune nouvelle très étendue puisqu’elle avoisine les 100 km². La qualité de l’environnement et le tourisme durable sont au cœur de la démarche touristique de la commune qui a adhéré à la Charte du Parc national des Cévennes. Le village est réputé pour être le commencement du célèbre chemin des 4000 marches qui monte au sommet de l’Aigoual (1200 m de dénivelé +)

La plasticienne Edel Trueda est issue du monde du dessin et de l’animation. Son expression artistique propose des formes surprenantes qui laissent place à l’interprétation. Ce cheminement est une invitation à s’imprégner de l’objet artistique comme on se laisse pénétrer par un paysage. Les réalisations sont scénographiques et jouent de la démesure. Ces installations sont marquées

picturalement par sa pratique du dessin. Elle propose aux habitants et aux écoles de Val d’Aigoual de créer un parcours au dessus du village.

Sur la commune de Trèves :

 

Sur la Commune de Trèves:

Collectif le Mana, Anna Moreno et Manon Toreilles :

Elles allient leurs d’expériences d’ateliers et animations du Landart avec  le dessin. Leur projet concerne Trève et son histoire d’agropastoralisme et la légende duPetassou.

A Trèves, un autre parcours est élaboré. Ce petit village est situé à 20 mn de l’Aigoual en direction de Millau. Son panorama magnifique s’inscrit dans un paysage de canyon saisissant.

Le collectif MaNa, constitué de deux plasticiennes, Anna Moreno et Manon Toreilles en son les artistes. Elles ont étudié aux Beaux-Arts de Montpellier pour l’une et à l’école supérieure d’art appliqué et métier d’art Olivier de Serres pour l’autre. Ces artistes proposent de créer avec les habitants du village le long du Trévezel, ruisseau qui traverse le village, un parcours ponctué d'installations conçues avec des matériaux récoltés aux alentours. Les élèves de l’école  et les habitants y on participé et ont ainsi joué avec les éléments naturels, les matériaux, le vent, l'eau, leur paysage.

Projet 2018

Photos Anna Saulle

Le parcours Land Art « Les Balcons de l’Aigoual » est l’aboutissement de 3 années de travail.

 

Depuis bientôt 10ans, la Filature du Mazel, fabrique artistique dans la haute vallée de l’Hérault, met en place des projets culturels de territoires soutenus par la Communauté des Communes Causses Aigoual Cévennes Terres Solidaires.

 

Une fiche technique a été proposée par le Parc National des Cévennes aux artistes afin qu’ils créent des œuvres d’art respectueuses de l’environnement et de la réglementation en vigueur en zone « cœur de parc ».

 

Ce projet s’inscrit dans la mise en place du «Pôle nature 4 saisons » qui veut faire de ce site un lieu ou il fait bon s’arrêter tout au long de l’année.

 

Le parcours Land Art réalisé par la Filature du Mazel est accompagné par Paula Anke pour la direction artistique et eDline pour l’expertise artistique et technique, deux artistes d’une collaboration indispensable.

 
7 projets d’artistes ont été sélectionnés parmi les 55 dossiers reçus.

2 œuvres à l’échelle du paysage par :
Fiona Paterson et Donald Buglass en binôme

et
Yoann Crépin

5 œuvres à taille humaine par :
Guth JOLY
Le Collectif des Articulteurs
Fabrice Pressigout
Xavier Rèche
Marie – Hélène Richard

 

Dans le sens de la montée, l’itinéraire est accompagné par une ouverture progressive du paysage, jusqu’au panorama exceptionnel du sommet.

Exposition photographique d’Ana Saulle, témoignage artistique de cette semaine d’installation, qui s’est installée au Chalet Rond de Prat-Peyrot.

Et le film de Camille Gill, témoin de ce projet à voir sur le net: https://www.youtube.com/watch?v=hQk6ABwocHM&feature=share

De tous temps le site de l’Aigoual a été l’enjeu de l’interaction de l’homme avec la nature.Par ses installations nous voulons vous faire ressentir ce que la nature a inspiré aux artistes et par ce partage vous donner à imaginer ce que la nature nous offre dans ses formes, ses couleurs et ses paysages.

 
Nous tenons à remercier les partenaires qui ont œuvré à la réalisation de ce projet : la Communauté des communes Causses Aigoual Cévennes Terre Solidaire, Le Parc National des Cévennes, l’Office National des Forêts, Le Météosite de l’Aigoual, l’Office du Tourisme Mont Aigoual Cévennes, le café de pays de Dourbies pour l’accueil des artistes et la Filature du Mazel.

Nous remercions aussi Jeanne Bourrat, graphiste qui a fait cette magnifique affiche bleue que tout le monde s’arrache.

Tout au long de l’été, des animations et des initiations au Land art seront programmées sur le parcours par l’association les Monts Brumeux de l’Espérou.

 

Ainsi, grâce Aux Balcons de l’Aigoual, événement Land Art majeur sur notre territoire,  nous ajoutons une dimension artistique aux défis qu’impose l’Aigoual.

L'Aigoual et le sommet de l'observatoire forment un symbole parfait de l’interaction de l’homme avec la nature, ce qui motive la démarche artistique de ce projet.

Le land art interroge la place de l’être humain dans la globalité de son environnement naturel (climatique, botanique …).

Ici, l’artiste « mettra en scène » la rencontre entre le public et les phénomènes climatiques et naturels de l'Aigoual.

 

"L'observatoire est devenu un symbole pour la détermination avec laquelle le projet de la reforestation de l'Aigoual a été mené, en dépit des aléas climatiques et humains.Le travail de l'artiste, de la vision à la réalisation de son œuvre, est du même acabit."

 

L'Art qui s'insère dans la nature et plus précisément le land art se comprend en opposition avec l'art du marché et institutionnel, cette discipline revient à une source essentielle de la création artistique : l’observation et l’inspiration qui suit l'observation.

 Donc dès l'inspiration, dès la première idée, l'artiste va développer le projet in situ, il ne va pas importer un sujet de prédilection et le décliner en adaptant la technique au lieu (autant qu'il n'importera pas une pierre qui n'existe pas sur place).

 

Le land art met l’artiste face à des conditions climatiques difficiles lors de la réalisation, qui forcément feront évoluer l’œuvre.

Paula Anke

Diaporama de la Voie de découverte

La Communauté des communes Causses Aigoual Cévennes Terres solidaires

Ce sont en tout 15 communes et 5 700 habitants qui animent un territoire vaste, partant des Causses aux grandes étendues, en passant par les Cévennes castanéïcoles, jusqu’à effleurer la garrigue vigneronne, par un contraste de paysages saisissant.

 

A l’ouest, le Causse, est un plateau calcaire qui forme une grande étendue ouverte dont l’apparente aridité de surface contraste avec une activité aquatique souterraine. Son activité est marquée par l’agriculture et plus particulièrement l’élevage ovin.

A l’est, les vallées cévenoles typiques, schisteuses, authentiques, où l’homme a su dompter le paysage et lui donner cette identité si particulière.

Au centre, le Mont Aigoual, granitique, véritable trait d’union de 1567 mètres d’altitude entre ces territoires hétéroclites, est caractérisé par une richesse environnementale exceptionnelle. Ses pentes sont en majeure partie couvertes de forêt issues de reboisements datant de la fin du XIXème siècle.

 

La Communauté de Communes Causses Aigoual Cévennes terres solidaires s’investit fortement depuis sa création dans le développement de son territoire de moyenne montagne.

Le pôle nature des 4 saisons:

Le Pôle de Pleine Nature 4 Saisons du massif de l’Aigoual est un programme européen de développement touristique opéré par la Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes – terres solidaires. Après avoir été sélectionnée par un appel à projets en 2015, la collectivité s’engage depuis à mettre en place des aménagements touristiques sur le territoire pour valoriser la pratique d’activités de pleine nature culturelles et sportives durant les 4 saisons de l’année ; randonnée et sentiers d’interprétation, trail running, itinérances à pied, courses d’orientation, cyclisme sur route, VTT, balades à cheval, raquette, ski de fond et joëlette.

L'ONFwww.onf.fr

 L’Office National des Forêts gère l’ensemble des forêts publiques, dont fait partie la forêt domaniale de l’Aigoual, qui couvre 11 400 hectares dans le département du Gard et 4 700 hectares en Lozère. Ses missions s’articulent autour de trois fonctions, afin de garantir une gestion durable des forêts :

- la production de bois,

- la protection du milieu (lutte contre l’érosion, qualité de l’eau, biodiversité, paysages),

- l’accueil du public en forêt.

 

« Aigoual, Forêt d’Exception »

Réunissant l’ensemble des partenaires du territoire, la démarche Aigoual Forêt d’Exception, portée par l’ONF, a abouti en 2019 à la labellisation officielle de la forêt domaniale, qui a ainsi intégré les 14 massifs labellisés au niveau national.

Son programme d’actions vise à conserver et valoriser le riche patrimoine naturel, paysager et culturel du massif. Un de ses axes forts, complémentaire des autres initiatives portées par les partenaires locaux, consiste à rénover l’accueil et la découverte en forêt.

Le Parc National des Cévenneswww.cevennes-parcnational.fr

 

 Créé en 1970, le Parc national des Cévennes s'étend sur près de 3 000 km2 au sud du Massif Central. Il compte 118 communes réparties sur la Lozère, le Gard et l'Ardèche. Il est en métropole le seul parc national de moyenne montagne et celui dont la population permanente est la plus significative y compris dans le cœur, zone protégée et réglementée. Les interactions millénaires entre l'homme et la nature fondent la diversité et la qualité des paysages, la richesse de la biodiversité et le foisonnement culturel de ce territoire unique.

 L’Aigoual au cœur du Parc national des Cévennes

 

Ici, la richesse biologique, la qualité paysagère, le caractère culturel du territoire justifient une protection et une gestion qui garantissent la pérennité de ce patrimoine exceptionnel.

Connaître, protéger et sensibiliser : trois missions confiées par l’État à l’établissement public depuis 1970. Ces objectifs de protection et de développement sont définis par une charte, un projet de territoire construit avec les acteurs locaux pour une durée de 15 ans.

L’action du Parc national se déploie sur un territoire composé d’un « cœur » réglementé (93 728 ha) et d’une « aire d’adhésion » (278 629 ha) sur 110 communes.

 

L’homme et la nature:

L’originalité du Parc national est son implantation dans un territoire de moyenne montagne habité et façonné par l’homme depuis la préhistoire. La forêt, omniprésente sur l’Aigoual, donne l’illusion d’un territoire totalement naturel et sauvage. Ce sont en réalité de multiples interactions entre l’homme et la nature, qui fondent la richesse du patrimoine naturel, culturel et paysager. L’objectif du parc national est d’assurer le maintien de cet équilibre fragile, entre un patrimoine à protéger et un territoire vivant, marqué par les activités humaines.

 

Une reconnaissance internationale:

 Le lien fort entre la qualité du patrimoine naturel et le mode de vie des habitants du territoire est depuis longtemps reconnu. Dès 1985, le parc rejoint le réseau mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO. Le territoire « Causses et Cévennes – paysage culturel de l’agropastoralisme méditerranéen » est inscrit depuis 2011 au patrimoine mondial de l’humanité. 70% du Parc national et la totalité du massif de l’Aigoual sont inclus dans ce périmètre. Par ailleurs, 28 sites font partie du réseau européen Natura 2000

 

L’Aigoual, un massif d’extrêmes et de diversité:

Partagé entre un versant atlantique aux reliefs granitiques tout en rondeurs et un versant méditerranéen aux pentes vertigineuses creusées dans le schiste, le massif de l’Aigoual révèle un caractère très contrasté offrant de vastes panoramas jusqu’aux Alpes et aux Pyrénées.

 

Un champ de bataille climatique:

Les vents chauds et humides en provenance de la Méditerranée rencontrent brutalement cette barrière montagneuse, imposant un climat rude. Dominé par son observatoire météorologique dressé comme un phare à 1567 mètres d’altitude, l’Aigoual est la montagne de tous les records: pluie et neige intenses, vents violents et brouillard persistant! La moyenne annuelle des précipitations atteint plus de 2000mm et celle des températures ne dépasse pas 5°, entre parfois -28° en hiver et +28° en été !

 

Une mosaïque de milieux et de paysages:

Bénéficiant de plusieurs influences géologiques et climatiques, le massif accueille une grande diversité de milieux naturels dominés par une large couverture forestière et l'omniprésence de la roche et de l’eau. De nombreuses sources et cours d’eau naissent sur le massif, hésitant entre la méditerranée (Hérault et Arre) et l’Atlantique (Tarnon, Jonte, Dourbie…) L’Aigoual compte aussi 470 zones humides et tourbières. Falaises, éboulis et autres chaos forment des milieux rocheux refuges pour une faune et une flore spécifiques.

 

Un éventail de végétation exceptionnel:

 Depuis le XVIe siècle, de nombreux botanistes viennent herboriser sur les pentes de l’Aigoual, d’abord pour recueillir des plantes médicinales puis progressivement pour collectionner les spécimens rares et étudier la diversité des espèces végétales. Dès la fin du XIXe siècle, dans le sillage du botaniste Charles Flahault, le massif a suscité de nombreux travaux, jetant les bases de la phytosociologie : analyse des associations végétales. Une histoire prestigieuse qui se poursuit aujourd’hui avec les travaux de nombreux chercheurs.

 

Entre protection et régulation de la faune:

 Au cours de l’histoire, l’homme a contribué à la disparition des grands mammifères et d’une bonne partie des grands rapaces… Mais les modes de production peu agressifs pour le milieu naturel jusqu’à ce jour, ont à l’inverse préservé la petite faune. La renaissance et l’évolution des modes de gestion de la forêt depuis 150 ans, ont favorisé le retour de quelques espèces. Aujourd’hui, cervidés et sangliers nécessitent même une régulation par la chasse !

 

Espèces protégées:

La chouette de Tengmalm, emblématique du massif ou encore le pic noir, ainsi que de nombreux insectes consommateurs de bois mort tels que la rosalie des Alpes, ont très probablement recolonisé le massif à la faveur de mesures de protection. Le Parc national veille au quotidien à la protection de cette biodiversité par des suivis et des mesures de conservation, mais aussi au travers de contrats avec les agriculteurs et forestiers.

L’Aigoual a également la particularité d’accueillir une espèce introduite en 1950 : le mouflon. Ce cousin et ancêtre du mouton domestique est aujourd’hui facilement observable sur le massif.

 

La renaissance d’une forêt:

Comme l’ensemble du territoire du Parc national des Cévennes, le massif de l’Aigoual est avant tout forestier. Cette forêt, en grande partie domaniale (16 000 hectares répartis entre Gard et Lozère) résulte d’un ambitieux programme de reboisement mené sous la houlette de Georges Fabre à partir de la fin du XIXe siècle. Encore complètement pelée et exposée aux crues dévastatrices vers 1850, la montagne de l’Aigoual a radicalement évolué vers un espace couvert aujourd’hui à plus de 70% par la forêt.

 

Un objectif pour le Parc : concilier production et protection

La gestion forestière menée par l’Office national des forêts et les sylviculteurs privés, en lien avec les objectifs du Parc national des Cévennes, tente de concilier production et protection : il s’agit d’une démarche parfois complexe qui se construit progressivement. La filière bois se structure principalement autour de trois pôles : le bois d’œuvre, le papier et une forte progression du bois source d’énergie.

Une gestion favorable à la biodiversité est privilégiée : respect des essences autochtones et leur régénération naturelle, priorité au mélange entre feuillus et résineux et boisements irréguliers… La préservation des vieilles forêts, présentant un fort intérêt patrimonial, est un objectif pour le Parc national : des surfaces importantes sont ainsi laissées en libre évolution.

 

La forêt pour tous:

Milieu naturel protégé, ressource pour l’économie locale, la forêt est également le lieu de multiples activités, nécessitant une indispensable cohabitation d’usagers. La cueillette de champignons et la chasse sont bien ancrées dans la tradition et se perpétuent, tandis que la pratique de sports de pleine nature, réglementée, s’accroît et se diversifie.

 

Pastoralisme et transhumance:

 Sur les hauteurs de l’Aigoual, les bergers et troupeaux façonnent les paysages des Causses et des Cévennes depuis des millénaires. On parle d’agropastoralisme pour désigner ce mode d’élevage de troupeaux transhumants ou sédentaires déployés sur de grands espaces, sur lesquels on produit aussi leur alimentation. Pour gagner les hautes terres, les troupeaux de brebis des vallées et des plaines du Languedoc empruntent les « drailles ». Témoins de l’ancienneté de l’élevage sur l’Aigoual, ces larges chemins de transhumance marquent le paysage depuis les fonds de vallée jusqu’aux passages en crêtes, de cols en cols.

 

Entre tradition et modernité:

Aujourd’hui, les sommets de l’Aigoual et du mont Lozère hébergent les derniers sites d’estive de la transhumance régionale. Héritiers de savoir-faire ancestraux, les élevages s'efforcent de se moderniser sans sacrifier la valeur écologique et patrimoniale des espaces naturels. La qualité des produits de l’agropastoralisme local est largement reconnue notamment par des labels AOP (appellation d'origine protégée)ou IGP (Indication géographique protégée), comme les viandes d’agneau et de bœuf, ainsi que les fromages avec le célèbre pélardon.

 

Cultiver la pente:

Dans les vallées, une agriculture plus diversifiée domine. L’élevage de chèvres pour le lait et le fromage côtoie les cultures sur terrasses : principalement l’oignon doux des Cévennes et la pomme. Les terrasses de culture sont un marqueur du paysage cévenol et révèlent la nécessité de maîtriser l’eau et la pente sur un territoire soumis à des conditions naturelles difficiles.

 

Vestiges de l’histoire:

 Menhirs et dolmens témoignent des premières traces d’occupation humaine à la fin du néolithique. Le territoire est dès lors façonné par l’agriculture et l’élevage ; une civilisation « agro-sylvo-pastorale » qui prend un essor décisif au Moyen-âge et évolue jusqu’à nos jours. L’âge d’or de la soie en Cévennes au début XIXe siècle se révèle à travers les magnaneries et les filatures qui ponctuent encore le paysage. Mais d’autres vestiges de l’histoire de l’Aigoual semblent avoir été happés par la forêt. Difficile aujourd’hui de déceler les traces des bûcherons déboisant la forêt pour les verriers du Languedoc ou celle des mineurs arrachant le plomb et le zinc à la montagne…

 

Des paysages en héritage:

Les habitants de ce territoire ont hérité d’un paysage construit par le travail acharné de générations de paysans et artisans, contraints par des conditions souvent difficiles : fortes pentes, régime de précipitations irrégulier, sols peu épais… Situé entre les causses et les vallées cévenoles, l’Aigoual marque la rencontre entre granite, schiste, calcaire et grès. Il en ressort une architecture très variable selon les villages, ajoutant au contraste saisissant entre les paysages de la plaine languedocienne, du massif forestier et des grands causses.

 

Une culture cévenole vivante:

Fondée sur la maîtrise des contraintes de la montagne, la culture cévenole est aussi marquée par diverses luttes et résistances ; celle pour la liberté de conscience lors de la Reforme et lors de la guerre des Camisards, ou plus récemment au cours de la second guerre mondiale.

Frappé par l’exode rural massif au début du XXe siècle, le territoire a subi une rupture culturelle rendant difficile la transmission de la mémoire et des savoir-faire traditionnels. L’afflux de nouvelles populations apporte depuis les années 1970 une nouvelle dynamique, renouvelant le rapport à la nature et à l’héritage culturel.

 

L’invention du tourisme:

Dès la fin du XIXe siècle, sous l’impulsion du spéléologue Edouard-Alfred Martel, les premiers promoteurs du tourisme apparaissent, révélant aux habitants la richesse cachée de ce qu’ils pensent être un «mauvais pays». L’attrait pour le monde souterrain des causses déborde ensuite largement sur l’ensemble du massif de l’Aigoual en s’appuyant sur son caractère mythique et légendaire. Cette promotion est alors largement portée par le Club cévenol et le Touring club de France, et indirectement par la littérature, notamment l’œuvre de l’académicien André Chamson.

 

Protéger et découvrir:

Découvrir tout en protégeant, c’est le défi qui fonde le concept de tourisme durable. Cette dynamique encourage des modes de déplacements, de production et de consommation éco responsables. L’objectif est aussi de mieux accueillir tous les publics, y compris les plus défavorisés ou présentant un handicap. Impliquant les populations qui vivent et travaillent sur le territoire, ce développement touristique engage aussi la responsabilité des touristes en séjour.

 

Un engagement fort du territoire:

Depuis 2002, l’établissement public du Parc national, sous l'égide d'Europarc pour la certification éco touristique, accompagne avec ses partenaires les entreprises touristiques vers des pratiques « durables ». Cela s’applique aux hébergements et sites touristiques, mais aussi aux activités de pleine nature. Cette action s’épanouit dans le cadre de la Charte européenne du tourisme durable (CETD) signée et partagée par plus de 130 espaces protégés en Europe. Les mêmes valeurs sont portées par la marque Esprit Parc national, commune aux 10 parcs nationaux français.

 

Vous y trouverez aussi:

 Des fleurs: Lis de St Bruno - Arabette des Cévennes - Gagée jaune - Violette du Montceny - Erythrone dent de chien - Saxifrage de Prost , la Coridale...

 Des arbres: Hêtre - Chêne blanc et chêne rouvre - Sapin pectiné - Epicéa - Pin à crochets - Alisier blanc - Sorbier des oiseleurs ...

 Des animaux: Chouette de Tengmalm - Aigle royal - Cerf - Chevreuil, Sanglier, Mouflon - Hibou grand duc - Écrevisse à pattes blanches - Pic noir - Loutre...

Des insectes saproxylophages: Rosalie des alpes - Sauterelle Gampsocleis - Phrygan...

Des papillons: l'apollon et le semi apollon...

ET le Loup....

L'Office de Tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes

 www.sudcevennes.com

Il vous accueille à la Maison de l'Aigoual (au Col de la Serreyrède), à Valleraugue, à Saint André de Majencoules et à Lasalle.

Les conseillers en séjour sont à votre disposition pour préparer votre séjour ou escapade en Sud Cévennes : hébergement, restauration, idées d'activités pour petits et grands, randonnées découvertes...

Contact 04.67.82.64.67

L'observatoire Météorologique de l'Aigoual

Il domine le versant sud de l’arc cévenol. Situé à 1567 mètres d’altitude, il est le point culminant du département du Gard sur la commune de Valleraugue à la frontière de la Lozère. Construit à la fin du XIXe siècle, en 1894, son histoire est liée à celle du reboisement de la forêt de l’Aigoual et en particulier à la volonté de Georges Fabre (1844-1911), contrôleur général des Eaux et Forêts. Il découvre un territoire dévasté et une forêt réduite à « peau de chagrin » suite à une exploitation intensive. La disparition des arbres en cette fin de siècle a pour conséquence des crues dévastatrices et catastrophiques pour les Cévennes et au-delà.

 

En parallèle à ce projet de reforestation du massif de l’Aigoual, les scientifiques et météorologistes du XIXe siècle s’intéressent aux sites de haute montagne pour y installer des points d’observation en altitude. L'observatoire de l'Aigoual est créé après celui du Pic du Midi de Bigorre (1873), du Puy de Dôme(1875), du Mont Ventoux (1884). Les travaux de construction débutent en 1887et se terminent en 1894.

 

Les premiers relevés météorologiques datent de 1891. Les mesures se poursuivent toujours aujourd’hui, ce qui représente une base de données rare et un patrimoine climatologique exceptionnel.

 

Le massif de l’Aigoual est la première barrière montagneuse que rencontrent les vents chauds et humides en provenance de la mer Méditerranée. Il est réputé depuis toujours pour les pluies torrentielles qui se déversent à l’automne et que l’on nomme « épisode cévenol ».

 

C’est l’un des sites les plus arrosés de France avec une moyenne annuelle de 2 mètres de précipitations.

 

Par beau temps, le panorama est exceptionnel, grandiose, « à couper le souffle » pour celui qui ose s’aventurer sur les crêtes du massif de l’Aigoual fréquemment ventées. La vue s’étend des Alpes aux Pyrénées en passant par la Méditerranée au sud, en balayant le Pic du Canigou, le Puy de Sancy, les Monts Lozère, le Plomb du Cantal, le Mont Blanc, le Mont-Ventoux.

 

Cette visibilité est rare et éphémère car les conditions climatiques du sommet de l’Aigoual sont rudes

 

Le climat de l’Aigoual se caractérise par des vents violents, des brouillards fréquents (en moyenne 241 jours par an), des fortes précipitations (le record de pluie est de 600 litres d’eau par m2 en 24h) des quantités de neige impressionnantes en raison des congères qui se forment, des conditions de givre exceptionnelles qui forment des sculptures sublimes.

 

Les années passent, de gros nuages menacent l’observatoire de fermeture dès les années 1970, puis au début des années 1980. C’est ainsi que l’équipe météo a l’idée de créer un espace pédagogique et didactique ouvert au public en 1985. Cette même équipe décide de créer un centre de tests en conditions climatiques extrêmes au début des années 1990, pour expérimenter en conditions réelles de vent, givre, brouillard, etc.

 

L’exposition s’agrandit et s’enrichit au fil des ans pour devenir le « météosite » d’aujourd’hui, un espace de plus de 700 m2 qui accueille environ 70 000 visiteurs par an. Elle est aujourd’hui connue et reconnue comme un site d’intérêt touristique et culturel bien au delà de notre région.

 

Depuis 2005, une convention de partenariat existe entre Météo France et la Communauté de communes de l’Aigoual (CCCAC-TS) pour la gestion du « météosite ».

 

L’observatoire du mont Aigoual, est situé au cœur du Parc National des Cévennes, depuis peu inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco, un atout supplémentaire pour rendre attrayant ce site et le valoriser. De même, sa situation géographique et environnementale est particulièrement intéressante.

Un projet de territoire porté par la Communauté de Communes de l’Aigoual, en lien avec Météo-France et d’autres partenaires est en cours. L’objectif est de réhabiliter l’observatoire historique, repenser l’accueil au sommet des Cévennes, renouveler l’exposition en créant un espace particulièrement porteur consacré au climat et aux changements climatiques.

L'association La Filature du Mazel est soutenue par :

Les partenaires de l'association :